L’univers des cryptomonnaies ne cesse d’évoluer notamment d’un point de vue technologique. À ce titre, le concept de « Layer » est devenu un incontournable très à la mode dans la cryptosphère. Aucune blockchain ne peut s’en émanciper.
Mais derrière cette terminologie, de quoi parle-t-on exactement ? À quoi sert concrètement ce concept et quels sont ses apports à la blockchain ? Nous vous expliquons cela en moins de 3 minutes.
C’est quoi concrètement un Layer ?
Dans la terminologie crypto, un « layer » peut se traduire littéralement par « couche ». Il s’agit en réalité d’un empilement de couches successives que l’on pourrait symboliser visuellement par une pyramide.
Ces différentes strates ou couches d’infrastructures vont avoir pour but d’ajouter des composantes en s’appuyant sur les éléments déjà existants sur une blockchain. À titre d’exemple, dans le cas du Bitcoin, ce dernier repose sur une couche relative au protocole internet pour assurer son fonctionnement. A ensuite été ajoutée une couche relative au lightining network pour apporter des éléments complémentaires. Finalement, chaque couche va amener une caractéristique propre.
Vous comprenez donc que les couches inférieures ont une importance capitale et peuvent se voir comme les bases et fondements d’une blockchain. Les Layers de niveaux supérieurs ne peuvent fonctionner et opérer sans ces premiers Layers. De même, un Layer de niveau supérieur qui serait défaillant n’empêchera pas les Layers inférieurs d’opérer.
L’intérêt de ces extensions de couche est d’offrir une grande flexibilité et adaptabilité pour faire évoluer une blockchain au gré des innovations ou des besoins futurs.
Comment fonctionne un Layer ?
Il faut bien évidemment commencer par distinguer les différentes couches :
- Le « Layer 0 » peut se définir comme une fondation, un socle commun à toutes les blockchains existantes. Cette ossature va notamment prendre en compte internet, le minage si la preuve de travail (PoW) est opérationnelle, les serveurs ou encore les nœuds qui vont confirmer et valider toutes les transactions. Tous ces éléments réunis assurent la décentralisation de la blockchain.
- Le « Layer 1 » vise généralement des blockchains « indépendantes », non reliées à d’autres écosystèmes crypto. Les plus connues sont bien évidemment le Bitcoin, ou encore Ethereum.
- Le « Layer 2 ». Contrairement au « Layer 1 », le réseau sera entièrement dépendant d’une blockchain « mère ». L’idée ici est avant tout d’apporter des améliorations conséquentes et des optimisations sans impacter la blockchain originelle.
- Le « Layer 3 » correspond à une couche dite « d’interopérabilité ». Le but ici est de simplifier et fluidifier les communications et les échanges d’informations entre les différentes couches.
À noter : on peut également avoir des protocoles de Layer 0 mis en place par les développeurs. Ces derniers sont des ajouts de fonctionnalités (sécurité, scalabilité…) qui s’agrègent au Layer 0 et qui vont permettre de résoudre des problèmes pour améliorer la structure de la blockchain.
Quels sont les avantages et inconvénients de ce ces couches
Pour ce qui est des Layers 1 on peut estimer tout d’abord que la scalabilité est un avantage indéniable. Par ailleurs, ces layers favorisent le développement de l’écosystème. Pour les inconvénients, on peut citer la difficulté à assurer le traitement des transactions en cas de forte demande.
Dans le cas des Layers 2, du côté des avantages on peut citer le fait qu’ils assurent une exécution quasi instantanée des microtransactions. Par ailleurs, ils n’affectent pas les performances et fonctionnalités de la blockchain. Cependant, le problème que l’on peut soulever avec ces couches est leur impact négatif sur la connectivité de la blockchain mais plus globalement l’inter connectivité du réseau. Enfin, un problème récurrent concerne le niveau de sécurité et de confidentialité par rapport aux blockchains natives avec des solutions de Layers 1.
Conclusion : une technologie indissociable de la blockchain
Comme vous l’aurez compris, les Layers sont des éléments qui se rapportent à la technologie même de la blockchain et de l’écosystème crypto. Ces couches de structures apportent de nouvelles fonctionnalités et améliorent la sécurité du réseau. Les couches primaires restent l’ossature principale du réseau.
On peut considérer que l’avenir des blockchains laisse entrevoir d’importantes révolutions à l’avenir grâce à la flexibilité d’optimisation et d’évolutivité permise par les Layers.
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