Depuis maintenant plusieurs mois voire années, l’Union Européenne essaye de trouver un accord politique afin de lutter contre le blanchiment d’argent. Mais en 24 heures, des accords semblent avoir été trouvé pour les 2 textes fondamentaux :
- TFR (Transfert of Funds Regulation)
- MiCA (Market in Crypto Assets)
Un durcissement conséquent qui va malheureusement avoir des impacts forts sur le Web3 en Europe.
Des règles toujours plus strictes pour sonner la fin des crypto
Initialement, les deux textes (TFR et MiCA) ont chacun un rôle spécifique à jouer. Pour le TFR (Transfert of Funds Regulation), son but est d’imposer aux cryptos les standards européens de lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment d’argent. Cela va permettre d’augmenter la surveillance des portefeuilles crypto « unhosted » et donc, ceux dont vous détenez la clé privée. En ce qui concerne le second connu sous le nom de MiCA, il doit permettre d’harmoniser la régulation crypto au niveau européen.
Deux textes et deux ambiances « moroses »
Pour vous éviter une lecture longue et fastidieuse de ces textes, voici les grands points de ces textes.
TFR :
- KYC dès 1 000€ pour un transfert entre une plateforme d’échange et un portefeuille crypto
- KYC dès 1€ pour un transfert d’une plateforme d’échange à une autre plateforme d’échange
- Pas de KYC pour les transferts entre wallets
L’objectif principal de ce texte est bien sûr de mettre en évidence l’ensemble des portefeuilles crypto des contribuables. On le sait, la blockchain est transparente et tout y est consultable publiquement. C’est en quelque sorte la fin de l’anonymat dans la crypto et le traçage des adresses.
MiCA :
- Création de l’équivalent du PSAN mais en Europe
- Un durcissement des règles pour émettre des Stablecoins
- Que les plateformes indiquent leur consommation énergétique
- Rien au niveau des NFT pour le moment
La mesure la plus lourde est donc celle au niveau des stablecoins qui vont devoir respecter un certains nombre de règles comme :
- Être collatéralité avec un ratio de 1:1
- Que l’entreprise qui émette le stablecoin soit en Europe
- Limiter la quantité de stablecoins autre que l’euro
Bien entendu, le but de cette manœuvre ici est de favoriser les stablecoins euro et notamment les CBDC (central bank digital currency), en d’autres termes : Les stablecoins des banques centrales.
Ce qui est dommage encore une fois et pour toutes les évolutions technologiques, c’est que l’Europe traîne la patte. Tous les plus grands talents n’ont plus qu’à prendre leurs valises et s’installer dans un lieu ou les actifs-numériques seront favorisés. Quand on sait que la majorité des jobs de la blockchain se fait à distance, difficile de ne pas se tourner vers le soleil.
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